Quelques gouttes de sève perlent des plaies de taille, nous sommes début mars : la vigne pleure.
Ce n’est pas le signe d’une quelconque tristesse mais bien les prémices d’un printemps qui s’annonce ! La nature se réveille, la sève circule de nouveau dans les vaisseaux de la plante.
Quelques gouttes de sève perlent des plaies de taille, nous sommes début mars : la vigne pleure.
Ce n’est pas le signe d’une quelconque tristesse mais bien les prémices d’un printemps qui s’annonce ! La nature se réveille, la sève circule de nouveau dans les vaisseaux de la plante.
Cette sève qui s’écoule affaiblit un peu la vigne (perte d’éléments minéraux) mais la préserve aussi d’où le vieil adage :
« Taille tôt, taille tard, rien ne vaut la taille de mars. »
En effet, en suintant, la sève empêche la pénétration de certains champignons (responsables des « maladies du bois » de la vigne tel que l’Esca ou l’Eutypiose) qui entraînent la mort du cep et menacent la pérennité de nos vignobles.
Nous réservons donc le mois de mars pour la taille de nos cépages les plus sensibles tels que les Sauvignon et Cabernet.