Le Haut Conseil de la santé publique considère :
- que les données scientifiques objectivent un risque de cancer associé à la consommation
d’alcool sans effet seuil ; - que les données actuelles ne permettent pas d’estimer avec précision les risques
attribuables aux consommations d’alcool à faible dose ; - qu’une recommandation nutritionnelle destinée au grand public doit tenir compte de l’ensemble des effets et impacts potentiels de l’alcool et ne pas se baser sur une mortalité spécifique en l’occurrence le seul cancer.
« Ce qui veut dire (entre les lignes) que le HCSP ne considère pas le rapport INCa comme valable ! » comme nous l’explique le Dr SANCHO-GARNIER épidémiologiste spécialiste du cancer experte auprès de l’OMS et de l’INSERM.
Le Haut Conseil de la santé publique recommande donc de conserver le principe actuel de recommandations basées sur des repères de consommation.
Mais il préconise aussi d’engager un travail d’actualisation et d’harmonisation des repères de consommation, et d’effectuer pour cela un travail de synthèse des connaissances afin de préciser le risque attribuable aux faibles consommations d’alcool, et le cas échéant d’examiner la relation bénéfice/risque de la consommation d’alcool à faible dose.